Aussi il te tarde de la revoir… Je ne te retiens plus… Allons, viens m’embrasser, viens.
Quelle bonne petite vieille !..
Adieu, retourne auprès de ta maitresse,
Et que mon vœu du ciel soit écouté :
Qu’elle te rende en bonheur, en tendresse,
Ce que ton cœur pour elle a rejeté.
Mais il se peut que ta belle, inconstante,
Trahisse un jour l’amour qu’elle jura…
Reviens alors trouver ta vieille tante,
Si Dieu permet qu’elle soit encor là.
En vous quittant, je sens que la tristesse
Trouble déjà mon bonheur, ma gaité.
Je n’oublierai jamais votre tendresse,
Et mon amour paiera tant de bonté.
Vous le voyez, votre tante s’empresse
De vous laisser maitresse en liberté :
Conservez-lui toujours votre tendresse,
Et n’oubliez jamais tant de bonté.
Scène VI.
L’excellente femme !… je crois que je pleure, diable m’emporte !