embrasser »… M’embrasser !.. hum !.. et souligné, encore… (Il se caresse le menton.) Pas de signature, une odeur de jasmin, et des pattes de mouches… C’est au moins une marquise. (Il se lève.) Résistez donc à une aventure pareille !.. Impossible… moi surtout, qui adore tout ce qui est merveilleux, original… Aussi, je me suis esquivé, j’ai suivi mon guide silencieux, une chaise de poste m’a transporté dans ce vieux château, où un bon lit m’attendait… Que s’est-il passé cette nuit, pendant non sommeil ?.. Je n’en sais rien… Personne dans les salons, personne dans le parc… pas même un domestique, un cuisinier.. enfin, l’essentiel… car j’ai l’habitude de déjeûner, j’y tiens, et je ne vois rien qui annonce… Oh ! mais un instant… je n’entends pas raison sur ce chapitre-là… il faut que je trouve le chemin de la salle à manger ou de la cuisine. (Il va à la porte du fond.) Parbleu ! voilà qui est singulier… cette porte, qui était ouverte tout-à-l’heure, est fermée à présent… Allons, tout est bien en règle… il ne manque plus qu’un nain difforme, une princesse enchantée, et des sons de cor… Corbleu ! je perds patience… (Il pousse de nouveau la porte.), Impossible… mais la fenêtre… (Il ouvre.) Diable ! vingt pieds de haut !.. j’aimerais mieux la porte… Allons ! bah ! en y mettant du moelleux et de l’élasticité…
(Il se dispose à sauter par la fenêtre. Une porte s’ouvre au premier plan et Champrigaux parait.)
Scène II.
Arrêtez jeune imprudent !..