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Page:Année galante ou Étrenne à l’amour, 1773.djvu/61

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No. IX.


AIR : De la Fanfare, de l’halali, ou
bien vous qui portéz cornes en tête.




En vain l’on me vante la chasse
Aux chiens courants a corps a cris
Une autre ou il faut moins de place
Est préferable a mon avis



Piqué par sa flamme amoureuse
Qui Suit les deux en cet instant
Aupres d’une aimable chasseuse
Est toujours de mon sentiment



Peu jaloux que trompe raisonne
Ou que l’on force pres de lui
Pourvu que l’Amour bientôt sonne
Pour sa voisine l’halali