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ÉTUDES SUR LE FROTTEMENT DES LIQUIDES.

Enfin, j’ai obtenu pour la hauteur du cylindre suspendu

h=7cm,9053


comme moyenne de trois mesures, et pour le diamètre utile de la poulie d’ébonite

7cm,6825


comme moyenne de deux mesures.

J’ai ensuite assemblé les anneaux de garde, le cylindre suspendu, l’anneau couvercle et le trépied de fonte, et j’ai mis le tout en place. Pour centrer les deux cylindres l’un dans l’autre, j’ai employé les moyens suivants :

L’anneau de garde inférieur était muni d’une pièce centrale, terminée, en dessous, par une pointe c, et creusée, en dessus, du trou qui devait recevoir le pivot du cylindre suspendu. Les vis calantes du trépied étaient d’abord assez relevées pour que le système reposât par cette pointe sur le fond du trou central O du vase tournant ; puis on les abaissait, de manière à placer horizontalement le disque de l’anneau de garde supérieur en soulevant à peine le système. Les anneaux de garde et le logement du pivot devaient ainsi se trouver centrés.

On fixait alors le fil d’acier dans ses pinces, après y avoir enfilé le petit tube de verre n ; et, laissant ce fil un peu lâche, on introduisait la tige d’acier h dans le trou central du cylindre suspendu, en enfonçant le pivot jusqu’au fond de son logement ; on serrait la vis de pression v’ ; puis, avec la vis de rappel du cercle supérieur, on tendait le fil et l’on soulevait le cylindre suspendu, de manière à lui donner une mobilité parfaite. On fixait enfin avec de la cire fondue le petit tube de verre n dans la position que le fil lui avait imposée.

Ces dispositions ne m’ont pas donné un bon centrage : c’est ce que prouve la valeur trop forte obtenue pour le coefficient de frottement (12).