peut s’écrire, s’il s’agit d’une orbite circulaire,
delta(M) = —[H*(e^2)*S]/[4*Pi*m] = —[(e^2)/(4*Pi*m)]*[H*S],
La variation de moment magnétique du courant particulaire est déterminée par le flux d’induction magnétique HS que le champ extérieur produit à travers lui. C’est précisément le résultat qu’on obtiendrait en appliquant tout simplement au courant particulaire les lois élémentaires de l’induction pour les circuits ordinaires, à condition de lui supposer une résistance nulle et une self-induction L ; i étant le courant, l’équation d’induction donne
d(L*i)/dt = —d(H*S)/dt,
delta(L*i) = —H*S,
Or
delta(M) = delta(S*i) = —[(e^2)/(4*Pi*m)]*[H*S],
Il suffirait de prendre
[(e^2)/(4*Pi*m)]*(L*i) = (S*i),
(5) S/L = [(e^2)/(4*Pi*m)], L = [4*(Pi^2)*(r^2)*m]/(e^2).
Cette self-induction apparente due à l’inertie de l’électron ne s’identifiera, comme on va le voir, avec une self-induction véritable, correspondant à la création d’un champ magnétique par le courant particulaire, que si l’inertie de l’électron est tout entière d’origine électromagnétique.
III — LA THÉORIE DE WEBER ET L’INERTIE ÉLECTROMAGNÉTIQUE.
18. On sait comment Weber avait proposé d’expliquer le diamagnétisme par la présence de circuits fermés, de résist