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LES FOUILLES DE FOURVIÈRE EN 1913-1914
3° Une quatrième et une cinquième subvention du Conseil municipal de Lyon, l’une et l’autre de 2000 francs 
 4000 fr.
4° Une deuxième subvention de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon (prix Chazière) 
 1500 »
5° Une deuxième subvention de M. Joseph Gillet 
 200 »
6° Une somme de 100 francs versée par le Monde Illustré pour un article sur les fouilles 
 100 »
Total 
 10 000 fr.

Il faut y ajouter, pour mémoire, le restant des arrérages du legs Falcouz à l’Université de Lyon, dont l’entreprise avait bénéficié en 1912.

Selon l’ordre chronologique, les terrains exploités furent :

1° Avril 1913 : la rue des Quatre-Vents, par une tranchée dans toute sa longueur ;
2° Mai-juin et octobre-novembre 1913 : l’enclos du Verbe-Incarné, où nous avions fait déjà deux campagnes de fouilles, en 1911 et 1912.
3° Décembre 1913-janvier 1914 : le clos des Dames du Calvaire ;
4° Avril-mai 1914 : de nouveau le Verbe-Incarné.

Nous n’observerons pas, dans la description qui va suivre, cette succession rigoureuse des époques. La marche plus rationnelle que nous adopterons consistera à prendre comme point de départ notre champ d’exploration le plus rapproché du forum et d’aller en nous écartant de ce centre de la ville antique (voir le plan d’ensemble des fouilles opérées jusqu’à ce jour, depuis 1911, pl. I[1]). Nous relaterons donc successivement : 1o les fouilles du Calvaire ; 2o celles du Verbe-Incarné ; 3o celles de la rue des Quatre-Vents. Ce sera la

  1. Il faut en excepter le grand enclos des Minimes et la partie de l’enclos de Jésus-Marie qui confine à la place de Fourvière, ces deux régions étant comprises en dehors des limites que ne pouvaient excéder les dimensions du plan.