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les lettres de la montagne

que Rousseau n’avait jamais été réadmis à la bourgeoisie, vu que les formes habituelles et requises par les Ordonnances Ecclésiastiques n’avaient pas été observées à l’occasion de sa rentrée dans l’Eglise en 1754. Les accusations citées au commencement de la première lettre et ailleurs se trouvent toutes dans les Réponses du Conseil qui furent publiées avec les Représentations.

II. — Les Manuscrits

Le manuscrit de la première minute des Lettres écrites de la Montagne se trouve dans deux cahiers qui sont conservés à la bibliothèque publique de Neuchâtel, sous les cotes 7887 et 7840. Le second de ces cahiers a été signalé par Vaughan[1], et les deux ont été décrits, le premier très sommairement et l’autre en grand détail, par Dufour dans ses Recherches bibliographiques[2].

Le manuscrit qui porte la cote 7887 est un cahier in-4o de 143 f. de 18 cm. × 23 cm., relié en carton gris, dos et coins en parchemin. Il y a une étiquette en papier blanc sur le recto du premier plat portant les mots :

Lettres écrites depuis le 15 juin 1762 inclusivement.

Voici un sommaire du contenu de ce cahier :

  1. The Political Writings of J. J. Rousseau, Cambridge, 1915, 2 v. in-8o, v. I, p. 514-516.
  2. Recherches bibliographiques sur les Œuvres imprimées de J. J. Rousseau. Paris, Giraud-Badin, 1925, 2 v. in-8o, v. II, p. 202-203 (MS. 7887), et 119-127 (MS. 7840).