Page:Annales de la société Jean-Jacques Rousseau, tome 24.djvu/90

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collection Bouvart[1]. avait eu entre les mains, grâce à l’obligeance de Bernard de Jussieu, le traité de Tennent : en voici le titre tel que le donne le Catalogue du British Muséum : John Tennent, An Epistle to Dr R. Meas concerning the Epidemical Diseases of Virginia, particularly a Pleurisy and Peripneumony, wherein is shown the surprising Efficacy of the Seneca Rattle-Snalke-Root. Edimburgh, 1738, in-8°. Par Bernard de Jussieu ou par Antoine-Laurent, Rousseau peut avoir eu communication de cet ouvrage qu’il était à même de lire dans l’original. En tout cas, le titre lui fournissait la synonymie qu’il a inscrite dans sa note.

Mais le botaniste amateur n’eut pas besoin de recourir à l’ouvrage anglais il lui a suffi, en suivant la référence de Bouvart [2], de consulter le célèbre Traité de la Matière médicale, ou de l’Histoire des vertus, du choix et de l’usage des remèdes simples, par M. Geoffroy [Etienne-François], traduit en français par M. *** [Antoine Bergier], Paris, 1741-45, 7 vol. in-12°. La nouvelle édition, Paris, 1757, 7 vol. in 12°, que seule je connais, présente au tome II l’essentiel de la note de Rousseau p. 237 « Le Sénéka est la racine d’une plante qui s’appelle Polygala caule simplici erecto, foliis ovato-lanceolatis, alternis, integerrimis, racemo terminatrice erecto, Gron. Flor. Virg. 80. Polygala virgiriana foliis oblongis. floribus in thyrso candidis, radice alexipharmacâ. Miller. En Anglois The Rattle-Snakeroot ; en François, Racine contre la morsure du serpent à sonnettes, ou le Seneka. » Bien mieux, une phrase de la page 238 a été transcrite textuellement, à un mot près qui est omis : « On distingue la racine

  1. Histoire, etc. Année 1744. Paris, 1748. p. 37-57.
  2. Histoire, etc. Année 1744. Paris, 1748. p. 38.