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AVANT-PROPOS

Signalé en 1850 par Félix Bovet[1], le manuscrit de la Bibliothèque de Neuchâtel, qui contient une première rédaction des livres I-III et de la moitié du livre IV des Confessions, n’a pas encore été mis au jour. Bovet n’en a donné que l’introduction[2] (ci-après p. 1-12), plus trois passages formant ensemble une quarantaine de lignes (p. 42, 123, 192). Deux de ces fragments se retrouvent, ainsi que l’introduction, dans un mémoire de M. Albert Schinz[3], qui a transcrit en outre le morceau sur les suites de la punition corporelle infligée par Mlle Lambercier (p. 22- 26), et aussi 35 à 40 lignes de variantes, dont l’exactitude laisse parfois à désirer.

On sait que la rédaction définitive est représentée par deux manuscrits, celui de Paris, imprimé à diverses reprises de 1798 à 1817[4], et celui de Genève, — le dernier en date, — qui, depuis 1782 et 1790, a été si souvent reproduit. Comparé au ms. de Genève (ou ms. Moul-

  1. Fragments inédits des Confessions de J.-J. Rousseau, tirés des manuscrits de la Bibliothèque de Neuchâtel (Revue suisse, 1850, p. 637-649.)
  2. Cf. Annales, t. I, p. 196, lettre B.
  3. Le manuscrit de la première ébauche des « Confessions » de J.-J. Rousseau (Revue d’histoire littéraire de la France, 1906, p. 246-291.)
  4. Voy. plus loin p. 251, n. 3, et Annales, t. I, p. 198.