Page:Annales de la société Jean-Jacques Rousseau, tome 9.djvu/92

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nombre, de peur de rendre le lecteur négligent à corriger celles-là.

Je ferai aujourdui vôtre commission près de Madame la Mareschale. Quand elle m’a dit que l’ouvrage[1] paroitroit d’abord après pâques je l’ai bien assurée que cela n’étoit pas possible, tant à cause de vôtre traitté avec M. Neaulme que parce qu’il nous manque encore deux planches. Si vous pensez que j’aye tort, marquez-le moi, et je dirai ce qu’il faut.

Je vous donne avis qu’il y a des gens qui lisent à Lyon mon ouvrage et je suis très sur de ce que je vous dis-là. N’y auroit-il pas moyen de voir cette édition de Lyon, non pour savoir si elle est vilaine ; je n’en doute point et je m’en soucie peu mais pour voir jusqu’à quel point elle est exacte ce qui m’interesse tout autrement.

Je ne doute pas que vous n’ayez les cartons aujourdui ou demain et vous pourrez les faire tirer tout de suite. Je crois qu’il ne sera pas necessaire que tous mes exemplaires soient cartonnés ; ainsi je vous prierai de m’en reserver une vingtaine qui ne le soient pas, et dont vous aurez la bonté de m’envoyer les cartons à part.

Si vous n’avez pas encore envoyé à Lyon le Tome 3e envoyez-l’y je vous prie, le plus tard qu’il se pourra. Je vous salue, Monsieur, de tout mon cœur.

J. J. Rousseau.

Mettez la table des deux derniers volumes à la fin du 3e. puisque vous le jugez à propos.

Sans adresse.

  1. L’Emile.