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TRIGONOMÉTRIE.

15. Après avoir déterminé le côté venons à la détermination des angles et

Pour le premier problème ; on voit, par les constructions qui donnent les valeurs de

1.o Que, si le triangle cherché est semblable au triangle donné (fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7), on a,

 ;

2.o Que, si le triangle cherché est dissemblable au triangle donné (fig. 1 et 2), on a,

 ;

d’où, à cause de , on déduit,

.

Pour le second problème ; on voit, par les constructions qui donnent les valeurs de

1.o Que, si le triangle cherché est semblable au triangle donné (fig, 6), on a,


    résolvent, l’une et l’autre, dans le sens le plus direct et le plus immédiat, et cela est vrai quelquefois ; mais il arrive souvent aussi qu’une seule de ces racines convient à la question : c’est, par exemple, ce qui arrive lorsqu’on se propose de déterminer quelle doit être la flèche d’un segment sphérique, appartenant à une sphère donnée, pour que le volume de ce segment soit moitié de celui du secteur dont il fait partie. Le problème L de l’Arithmétique universelle en offre encore un autre exemple, lorsque du moins, ainsi que le fait Newton, on prend pour inconnue la profondeur du puits.

    Peut-être ne serait-il pas impossible de rencontrer un problème du second degré que ses racines, toutes deux négatives, résoudraient dans un sens direct ; ou un problème que ses racines, bien que positives l’une et l’autre, ne résoudraient qu’autant qu’on en modifierait l’énoncé ; ou enfin un problème qui serait résolu dans un sens direct, par sa racine négative, et, dans un sens inverse, par sa racine positive ?

    (Note des rédacteurs.)