Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1812-1813, Tome 3.djvu/143

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CORRESPONDANCE.
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Ces trois racines ne sont au surplus que les quarrés de celles de la réduite ordinaire

comme il est facile de s’en convaincre, et comme cela doit être en effet.

CORRESPONDANCE.

Lettre de M. du Bourguet, professeur de mathématiques
spéciales au lycée impérial,
Au Rédacteur des Annales ;
≈≈≈≈≈≈≈≈≈

Monsieur et cher Confrère,

Tout en rendant justice à l’élégance de l’analise qui a conduit M. F. M. à l’intégration des équations linéaires d’un ordre quelconque, à coefficiens constans, dans le cas des racines égales (page 46 de ce volume) ; qu’il me soit permis de faire observer à ce géomètre que j’ai, ainsi que lui, démontré cette formule, dans mon Calcul intégral, tome II, page 244[1], indépendamment de toutes considérations tirées de la théorie des limites ; et en évitant de faire disparaître la petite différence que, dans tous les traités que connaît

  1. Traité élémentaire de calculs différentiel et intégral, indépendant de toutes notions de quantités infinitésimales et de limites, etc. Deux vol. in-8.o, par J. B. E. du Bourguet, officier de l’université. Chez l’auteur, rue St-Jacques, n.o 121, et chez Madame veuve Courcier, quai des Augustins, n.o 57, à Paris.