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FACULTÉS

ce qui donne les deux expressions littérales qui suivent

lesquelles ont lieu quels que soient et [1]

3. Les facultés numériques étant ainsi réduites, dans tous les cas, à la forme bien plus simple qui n’est fonction que d’une seule variable ; il suffira de connaître les valeurs numériques de ces derniers produits, pour les compris entre les simples limites zéro et plus un, pour pouvoir en déduire immédiatement toutes les autres. En effet, désignant par une fraction comprise entre et , et par un nombre entier quelconque, on voit que tous les nombres possibles, positifs ou négatifs, rentrent dans la forme Or, nous avons

  1. Ces deux formules, qui reviennent entièrement au même, dans le cas d’un exposant entier, doivent être soigneusement distinguées, dans le cas d’un exposant non entier. Si l’on imagine une courbe ayant pour abscisse et les facultés pour ordonnées, cette courbe cessera d’être continue à  ; et celle qui aurait pour ordonnées les facultés ne sera pas la continuation de la première : bien qu’en cet endroit elles aient une tangente commune, et le même rayon oscillateur. Les absurdités apparentes auxquelles j’ai été conduit, dans mon Analise des réfractions, viennent de ce que, par un excès de confiance dans la loi de continuité, j’ai passé trop légèrement de positif à négatif, en étendant à celui-ci ce qui n’avait été démontré que pour l’autre.