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D’INTÉGRATION.

qui fût contraire aux principes[1]. Enfin, s’il faut le dire, il y avait encore assez loin des formules de M. d’Obenheim aux méthodes consignées dans mon premier mémoire. Voici, en effet, de quelle manière s’exprime ce professeur, dans sa Balistique : « Je suppose que l’on partage en un nombre de parties divisibles par 24 (c’est le seul nombre auquel M. d’Obenheim ait fait l’application de sa méthode) l’abscisse à laquelle correspond la surface qu’on veut quarrer ; que représente la somme des trapèzes rectilignes, larges de seulement ; et que représentent respectivement celles des trapèzes larges de et on aura, d’après l’équation précédente,… De ces sept équations on tire rigoureusement

Ce calcul, dont je garantis l’exactitude ; se trouve fait une fois pour toutes, et peut être d’un fréquent usage ». Il y a sans doute prodigieusement loin de cette première esquisse, imparfaite, jusqu’aux méthodes très-générales de mon premier mémoire. Il y a, de plus, une faute d’impression d’une unité dans le septième chiffre de l’un des nombres de la formule précédente ; la somme de ces nombres étant et nullement

  1. De telles anomalies, dans le cas de l’emploi unique des trapèzes rectilignes, seraient pourtant tout-à-fait inexplicables et paradoxales, sans l’existence d’un point d’inflexion entre les limites de l’intégrale.
    J. D. G.