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ÉCLIPSES

L’observateur de Strasbourg verra donc le centre de la lune dans l’écliptique même, à temps de Paris, puisque sa latitude sera nulle alors ; on trouve ensuite facilement, par des interpolations locales, que la conjonction apparente aura lieu à que le commencement et la fin de l’éclipse, qui doivent arriver lorsque la distance des centres sera égale à la somme des rayons, c’est-à-dire, à auront lieu, savoir ; le commencement à et la fin à le temps se rapportant toujours au méridien de Paris.

Pour déterminer, avec précision, l’époque et l’étendue de la plus grande phase ; extrayons du précédent tableau les résultats que voici :

En représentant donc par le temps compté par quarts d’heure, depuis temps vrai de Paris, et par la distance apparente des centres, notre formule d’interpolation déjà citée nous donnera

on aura donc, pour l’époque de la plus courte distance des centres, la racine positive de l’équation

donc pour cette circonstance,

d’où