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RÉSOLUES.

constante, augmentait, ou que l’on eût alors le vent s’échapperait avec plus de facilité par l’ouverture par conséquent, sa vitesse augmenterait, et son effet sur les parois de l’espace prismatique croitrait également.

L’on peut conclure de là que, pour faire produire au vent qui entre dans un espace, par une ouverture donnée, le plus grand effet possible sur les parois de cette espace, il faut que l’ouverture de sortie soit plus grande que celle d’entrée ; et que l’on sera assuré du moins de ne point faire l’ouverture d’entrée trop petite en la faisant égale à celle de sortie.

Ces principes posés, soit une portion de roue, composée de quatre ailes formés chacune d’un seul plan. Il est d’abord évident que ces ailes ne peuvent point être dirigées au centre de la roue, puisqu’alors elles ne produiraient aucun effet. Supposons-les donc également inclinées par rapport au rayon, et, dans le même sens, telles que le représente la figure, et considérons particulièrement les deux ailes et Des points abaissons respectivement les perpendiculaires sur prolongées s’il est nécessaire. Du point menons aussi parallèle à

L’on voit que le vent entrant par l’ouverture et parallèlement à une colonne de ce vent dont la largeur sera ne produira aucun effet, puisqu’en faisant abstraction du frottement, rien ne s’oppose à sa sortie, et que l’aile ne sera frappée que par une colonne de vent dont la largeur sera

Comme l’on peut faire le même raisonnement pour les autres ailes, il s’ensuit qu’une roue dont les ailes ne seraient composées chacune que d’un plan unique, laissera échapper, entre deux ailes voisines, une colonne de vent en pure perte ; et que, par ce motif, la construction d’une telle roue doit être rejetée.

Examinons présentement la roue dont les ailes seraient composées chacune de deux plans : la question se réduit à utiliser la colonne