Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1817-1818, Tome 8.djvu/35

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
31
RÉSOLUES.

qu’il faut laisser aux planches dont ces ailes sont formées ; et qui finiraient par obstruer la roue, si elles étaient en trop grand nombre. Nous pensons qu’une roue de sept mètres de diamètre peut porter quarante-huit ailes.

D’après les principes que nous avons posés, l’on voit combien il est important de laisser au vent qui est entré dans la roue la plus grande facilité pour s’échapper, par les disques des couronnes qui portent les ailes. Ces disques doivent, par conséquent, être embarrassés par la charpente le moins qu’il sera possible[1].

Le programme de la société d’encouragement porte : « il faut que la machine et le sol soient à couvert de la pluie, et que les ailes soient garanties de l’effet des ouragans ; soit en s’élevant et s’abaissant à volonté, soit par l’entourage solide dont elles pourraient être environnées ».

Il nous paraît que, des deux moyens de garantir la roue que le programme autorise, celui de pouvoir élever ou abaisser les ailes serait dispendieux et d’une exécution difficile. Nous ne nous occuperons donc que de l’entourage solide dont les ailes peuvent être environnées.

Nous proposerons, en conséquence, pour remplir cet objet, des murs obliques, au nombre de seize, garnis de portes dont on fait usage, dans les moulins à la polonaise, et tels qu’ils sont représentés (fig. 6) en Ces murs seraient couverts par des voûtes, et porteraient un toit qui mettrait la roue parfaitement à l’abri des injures du temps, lorsqu’on le jugerait à propos.

  1. Cela explique pourquoi, lorsque les disques d’un petit modèle que j’ai fait exécuter en fer-blanc sont fermés, la roue ne tourne point.