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RÉSOLUES.

l’équation (3) par approximation ; mais, dans la pratique, un tâtonnement graphique, analogue à celui par lequel nous avons déjà éludé la résolution de l’équation (2), paraît devoir être préféré.

Soient donc prises, sur nos deux rayons, prolongés indéfiniment, des parties égales arbitraires et soit tirée la corde et soit divisée cette corde en cinq parties égales. Soient portées ces parties sur et de et vers en soient menées du point aux points de division de les droites et, par les points de division correspondans de soient abaissées respectivement sur ces droites les perpendiculaires marquées dans la figure. On remarquera que ces perpendiculaires vont croissant jusqu’à celle qui part du point \,; que la perpendiculaire lui est sensiblement égale, tandis que les suivantes diminuent progressivement. Nous pouvons donc considérer comme étant à peu près la perpendiculaire maximum.

En conséquence, nous pouvons regarder comme la longueur qui correspond à la perpendiculaire maximum. En menant donc, par le point la droite parallèle à cette parallèle sera la position d’une face de l’un des murs obliques, par rapport aux rayons et pour remplir la condition que ces murs laissent entre eux le plus grand intervalle possible. En tirant donc une parallèle à qui en soit distante d’une quantité égale à l’épaisseur du mur ; cette parallèle représentera l’autre face du mur oblique. Les têtes de ces murs seront d’ailleurs déterminées par les rayons de la roue prolongés et par les côtés de deux polygones réguliers de seize côtés, ayant des rayons peu différens de et Le polygone intérieur doit être tracé de manière à laisser assez de jeu pour que la roue ne le touche point dans son mouvement. L’inspection de la figure fait d’ailleurs assez connaître la position de ces polygones pour rendre superflue toute explication ultérieure.