Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1818-1819, Tome 9.djvu/101

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
97
SOLAIRES.

Ensuite, dans le triangle rectangle on calcule connaissant l’angle et le côté ce qui donne

Ces trois valeurs remplissent le but proposé.

En effet, après avoir tracé sur le plan incliné (fig. 9) une horizontale et sa perpendiculaire ligne de plus grande pente ; on mesurera les angles et savoir, l’angle que forme avec sa projection sur le plan horizontal, et l’angle que forme avec une méridienne horizontale ce qui donnera Ces valeurs introduites dans nos équations (Consultez les fig. 7, 8) font connaître,

1.o  et

2.o L’angle que fait avec la méridienne (XII) ; ce qui détermine la position de cette dernière ligne ;

3.o L’angle qui sert ensuite à trouver angle que fait la méridienne avec la soustylaire, et qu’on formera en (XII), à droite ou à gauche de (XII), suivant le côté où le cadran décline.

Cela fait, sur comme méridienne, et sa perpendiculaire comme ligne de VI heures, d’un cadran horizontal, pour la latitude on décrira ce cadran, à l’aide des échelles. Le proposé sera ainsi tracé, sauf à changer les dénominations des lignes horaires, à raison de par heure de la différence des longitudes réduites en temps, ainsi qu’il a été expliqué ci-dessus.

Je pense, Monsieur, et vous penserez sans doute comme moi, que ces développemens ne sont pas sans utilité, et qu’ils complètent ce qu’on peut dire sur cette matière.

Agréez, etc.

Paris, le 16 de juillet 1818,