des méridiens en temps, afin de réduire les temps au méridien du lieu ; les déterminations que j’ai obtenues seraient plus fortes de sur le commencement, de sur le milieu et de sur la fin de l’éclipse, ainsi que vous le verrez dans le tableau ci-joint.
4.o Les résultats précédens sont relatifs à Montpellier ; ceux de Strasbourg présentent à peu prés les mêmes différences, en corrigeant toutefois l’heure du commencement, qui paraît devoir être Mais ce pourrait être une faute d’impression.
5.o L’heure de la plus grande phase différerait bien de de mes déterminations, mais l’erreur se découvre à la simple inspection du tableau (pag. 345) ; car la marche des différences indique visiblement que cette plus grande phase doit avoir lieu après et non avant, comme le donne l’interpolation, où il faut, au reste, dans la valeur de remplacer par
est absorbé par l’aplatissement et les autres erreurs que j’ai signalées.
Je borne là, Monsieur, ces observations, que vous trouverez peut-être assez minutieuses. Quelques secondes de plus ou de moins semblent en effet une vétille ; mais vous voyez cependant qu’en résultat on finit par atteindre jusqu’aux minutes. Au surplus, le désir de remonter à la source de mon défaut d’accord avec l’estimable doyen de Strasbourg, en me poussant plus avant dans ses calculs que je n’en avais le dessein, m’a procuré en même temps sur les miens une nouvelle sécurité qui pourtant, je l’avoue, pourrait bien n’être que simplement relative.
Agréez etc.