et, s’il en est ainsi, il nous faudra également rejeter l’équation
de laquelle celle-là peut toujours être censée déduite ; mais faudra-t-il en conclure qu’on doit simplement avoir
C’est là vraiment, ce me semble, que réside toute la difficulté de la question.
Dans la vue de l’éclaircir, distinguons bien deux sortes de déterminations ; savoir : des déterminations graphiques et des déterminations arithmétiques. Connaissant uniquement les trois côtés d’un triangle, nous pouvons en conclure graphiquement les trois angles du même triangle ; cela est incontestable ; mais arithmétiquement il nous est absolument impossible d’en déterminer un seul. À parler même exactement, ce n’est pas nous qui déterminons les angles d’un triangle, au moyen de ses trois côtés ; et, quoique ces angles résultent bien véritablement de nos opérations sur les côtés du triangle ; ils se déterminent en quelque sorte, d’eux-mêmes, et sans que nous avons aucunement besoin de nous en occuper.
Nous pouvons dire aussi que nous ne faisons jamais graphiquement un angle égal à un angle donné ; car, quelque procède qu’on emploie pour résoudre ce problème, il se réduit toujours finalement à faire en sorte que l’angle donné appartienne à un certain triangle, et à construire ensuite, au moyen de certaines longueurs, un autre triangle qui soit égal à celui-là.
En y réfléchissant donc sérieusement, on parviendra à se con-