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NATURE DES RACINES

en éliminant entre cette dérivée et l’équation

on aura d’abord l’équation du premier degré en

et l’équation aux sommets sera

Cette dernière doit (IV) avoir le même nombre de racines réelles que et nous savons déjà (Exemp. I) que celle-ci en a deux ; donc l’autre en aura deux aussi ; et par conséquent (III), on peut assigner la limite inférieure de chacune d’elles[1]. On trouve pour l’une et l’autre limites et qui, substituées pour dans l’équation en donnent à peu près . Ainsi, aux deux sommets de la courbe parabolique on a, à peu près,

on a de plus pour d’où l’on voit que la courbe parabolique a l’un de ses sommets dans l’angle des négatifs et des positifs, et l’autre dans l’angle des positifs et des négatifs ; et que l’arc de courbe qui va de l’un à l’autre coupe l’axe des

  1. Nous prévenons ici, une fois pour toutes, que, suivant l’usage général, lorsque deux nombres seront de signes contraires, nous considérerons constamment comme le plus grand celui des deux qui sera positif.