Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1820-1821, Tome 11.djvu/120

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INTÉGRATION

ou encore

ou enfin

d’où l’on voit qu’il n’y a plus proprement qu’une seule constante  ; en la représentant par l’équation deviendra simplement

d’où

qui est en effet l’intégrale de l’équation différentielle proposée, comme il est facile de s’en convaincre, par la différentiation et l’élimination de la constante [1]

  1. On peut faire, contre cette méthode, l’objection très grave, à ce qu’il nous paraît, que le procédé employé pour intégrer les équations du second ordre en et pouvait tout aussi bien, et sans tant de circuit, être immédiatement appliqué à l’équation proposée du premier ordre seulement en  ; mais peut-être tout ceci n’est-il encore qu’un provisoire ? peut-être M. Kramp, étendant sa théorie, comme il paraît en avoir le dessein, aux équations des ordres supérieurs, nous enseignera-t-il dans quelque mémoire subséquent, à intégrer généralement et rigoureusement les équations de la forme