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HYPERBOLE ÉQUILATÈRE.

GÉOMÉTRIE DES COURBES.

Recherches sur la détermination d’une hyperbole
équilatère, au moyen de quatre conditions données ;

Par MM. Brianchon, capitaine d’artillerie, professeur
de mathématiques à l’école d’artillerie de la garde royale,
et Poncelet, capitaine du génie, employé à Metz.
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THÉORÈME I. Dans tout triangle inscrit à une hyperbole équilatère, le point de concours des trois hauteurs est situé sur la courbe.

Démonstration, On sait que, pour tout hexagone (fig. 1) inscrit à une section conique, les trois points de concours des côtés opposés sont en ligne droite[1]. Si donc, la courbe ayant des branches infinies, on suppose que l’hexagone ait deux de ses sommets, comme situés à l’infini, le point concours des deux côtés opposés se trouvera à l’infini ; ce qui revient à dire que seront parallèles.

Maintenant, la courbe étant une hyperbole, il est clair que les deux côtés adjacens à qui est à l’infini, seront respectivement parallèles aux deux asymptotes, et, partant, seront

  1. Voyez, pour les démonstrations géométrique et algébrique de cette propriété, les pages 78 et 381 du IV.e volume du présent recueil.
    J. D. G.