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THÉORIE DES CONTACTS

§. I.
Contacts des cônes et cylindres, et cône et cylindre tangens
à trois autres.

133. Nous appellerons à l’avenir plans polaires de similitude de deux cônes de même sommet, deux plans ayant pour polaire commune, par rapport à ces deux cônes, l’un de leurs axes de similitude ; ces plans polaires seront dits internes ou externes, suivant que l’axe de similitude qui en sera la polaire sera lui-même interne ou externe,

134. Nous appellerons à l’avenir polaires de similitude d’un cône dans le système de trois cônes du même sommet, la polaire de l’un quelconque des plans de similitude de ces trois cônes, prise par rapport à ce cône. Chacun des cônes du système a donc ainsi quatre polaires de similitude ; savoir : une externe, une interne et deux mixtes.

135. Il est aisé de voir que l’une quelconque de ces polaires, pour l’un quelconque des trois cônes, est toujours (54) l’intersection de deux plans polaires de similitude obtenus pour ce cône, en le comparant tour à tour aux deux autres. Ces plans polaires sont au nombre de quatre formant un angle tétraèdre dont les arêtes sont les quatre polaires dont il s’agit. La polaire de similitude externe est l’intersection des deux plans polaires de similitude externes ; la polaire de similitude interne est l’intersection des deux plans polaires de similitude internes ; enfin, chacune des deux polaires de similitude mixtes est l’intersection d’un plan polaire de similitude externe avec un plan polaire de similitude interne. On peut, pour désigner ces diverses polaires et les différencier entre elles, employer