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RÉSULTAT

nombre des erreurs en sens contraire ; mais il paraît fort difficile de l’admettre dans le cas où, par exemple, il existe une erreur unique très-considérable, dans un sens et une multitude d’erreurs très-petites en sens contraire.

La dernière équation ci-dessus peut elle-même être mise sous cette autre forme

ou encore sous celle-ci

donc la méthode vulgaire revient aussi à supposer nulles soit la me dérivée du produit des erreurs, soit la me dérivée de la somme de leurs mes puissances, étant un nombre entier positif quelconque.

Si, dans cette dernière formule, on suppose elle devient

ou, en d’autres termes,

donc, la méthode vulgaire revient à supposer que la somme des quarrés des erreurs qui affectent les données est la moindre possible ; c’est-à-dire que cette méthode n’est qu’une application très particulière de la Méthode des moindres quarrés, publiée, pour la première fois, par M. Legendre, en 1805, et dont M. Gauss a déclaré, en 1809, être de son côté, en possession depuis 1795. Cette méthode, que l’un et l’autre des deux géomètres que nous venons de citer n’avaient indiquée que comme paraissant réunir à