Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/13

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(Q’)

Cela posé ; soient prises arbitrairement des valeurs de et on en conclura celles de au moyen de l’équation Ces valeurs étant substituées dans les équations (P’), (Q’), combinées avec l’équation on en tirera les valeurs correspondantes de en substituant les unes et les autres dans les équations (1) et (2), les équations résultantes, en seront indistinctement satisfaites par tous les points de la direction du rayon réfracté répondant aux valeurs particulières attribuées à

Puis donc que ces équations laissent indéterminées et, n’établissent entre elles que deux relations seulement, il doit nous être permis d’établir, entre ces trois coordonnées, une relation tout-à-fait arbitraire ; au quel cas elles deviendront alors les coordonnées d’un point déterminé du rayon réfracté. Cherchons seulement à choisir cette relation de manière à rendre les calculs nécessaires pour la recherche du point de la direction du réfracté aussi simple et symétrique qu’il se pourra.

Or, si nous posons

(P)

l’équation (1) deviendra

(Q)

on tirera de l’élimination de entre elles