Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/220

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manière qu’on les choisisse, sont toujours dans un même plan, on en pourra conclure qu’elles sont toutes situées dans un plan unique.



qu’on les choisisse, concourent toujours en un même point, on en pourra conclure qu’elles concourent toutes en un point unique.

7. Quatre droites, comprises dans un même plan, déterminent, en général, six points, distribués trois à trois sur ces quatre droites. Ces six points déterminent trois nouvelles droites qui, à leur tour, déterminent trois nouveaux points.



7. Quatre droites issues d’un même point de l’espace, déterminent, en général, six plans, passant trois à trois par ces quatre droites. Ces six plans déterminent trois nouvelles droites qui, à leur tour, déterminent trois nouveaux plans.

8[1]. Quatre plans, issus d’un même point de l’espace, déterminent six droites, distribuées trois à trois sur ces quatre plans. Ces six droites déterminent trois nouveaux plans qui, à leur tour, déterminent trois nouvelles droites.



8. Quatre points, situés dans un même plan, déterminent six droites, concourant trois à trois en ces quatre points. Ces six droites déterminent trois nouveaux plans qui, à leur tour, déterminent trois nouvelles droites.

9. Des points, en nombre quelconque, situés dans un même plan, peuvent être considérés comme les sommets d’un polygone, dont les côtés sont déterminés par ces mêmes points, pris consécutivement deux à deux, et dans un ordre quelconque, du premier au dernier et de celui-ci au premier.



9. Des plans, en nombre quelconque, issus d’un même point de l’espace, peuvent être considérés comme les faces d’un angle polyèdre, dont les arêtes sont déterminées par ces mêmes plans, pris consécutivement, deux à deux, et dans un ordre quelconque, du premier au dernier et de celui-ci au premier.

10. Des droites, en nombre quelconque, issues d’un même point de l’espace, peuvent être considérées comme les arêtes d’un angle polyèdre, dont les faces sont déterminées par ces mêmes droites, prises consécutivement deux à deux, et dans un ordre



10. Des droites, en nombre quelconque, situées dans un même plan, peuvent être considérées comme les côtés d’un polygone, dont les sommets sont déterminés par ces mêmes droites, prises consécutivement deux à deux, et dans un ordre quelconque, de

  1. Note Wikisource. — Les deux paragraphes numérotés 8 sont tirés des errata.