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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/147

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Cette surface du m.ième degré est ce que nous avons appelé (Annales, tom. xviii, pag.258) la surface polaire du sommet du cône, par rapport à la surface à laquelle il est circonscrit, considérée comme directrice.

Cette surface de m.ième classe est ce que nous avons appelé (Annales, tom. xviii, pag.258) la surface polaire du plan coupant, par rapport à la surface coupée par ce plan, considérée comme directrice.

Si le sommet de la surface conique circonscrite est mobile sur une droite donnée par les équations on devra avoir ce qui changera l’équation (6) en celle-ci

(7)

laquelle sera satisfaite, quel que soit , en posant séparément

(8)

Or, en faisant ainsi courir le sommet de la surface conique circonscrite le long d’une droite, les plans tangens à la surface (1), conduits par cette droite, ne cesseront pas d’être tangens à cette surface conique et auront conséquemment, avec la surface (1), les mêmes points de contact qu’elle ; donc on obtiendra ces points de contact en combinant l’équation (1) avec les deux équations(8) ; donc les équations (8) expriment une courbe à double courbure


    et nous, ayons attribué ce théorème à M. Vallès, attendu qu’il se trouve formellement énoncé, bien que sans démonstration, dans l’Application de l’analyse à la géométrie de Monge ((édit. de 1807, pag. 15). Cela prouve que nous ne devons, ni l’un ni l’autre, lutter de mémoire avec M. Poncelet.

    J. D. G.