raison, du .ième degré, tandis qu’au contraire cette polaire réciproque, n’étant autre chose que la proposée elle-même, ne doit être que du .ième degré seulement ; mais on doit remarquer que la polaire réciproque d’une courbe proposée n’est par la courbe la plus générale de son degré, et qu’elle est de la classe de celles dont les polaires réciproques n’atteignent pas le maximum du degré auquel pourraient s’élever, en général, les polaires réciproques des courbes d’un degré pareil au sien.
GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE.
Dans le numéro de juillet 1828 de la Revue encyclopédique, pag.233, M. Ferry, l’un des rédacteurs de cet intéressant recueil, a bien voulu ramener l’attention de ses lecteurs sur les Annales, de Mathématiques, en rendant compte du numéro de mai 1828 de cette collection. Mais la manière dont s’explique M. Ferry sur un mémoire de M. Bobillier, contenu dans cette livraison, mémoire qu’il signale d’ailleurs comme fort remarquable, nous semble prouver que les idées mêmes les plus saines et les plus lumineuses ont besoin d’être souvent reproduites avant d’obtenir l’accueil auquel elles ont droit.
D’après les conventions admises dans la géométrie analitique, une équation de la forme