Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/36

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tres, et ces trois points peuvent être réels, bien que les deux coniques n’aient qu’un seul système d’axes de symptose.

Nous verrons, en effet, que ces trois points sont réels toutes les fois que les deux coniques se coupent en quatre points ou ne se coupent pas du tout, et que deux sont imaginaires et le troisième toujours réel, quand les deux coniques ne se coupent qu’en deux points.

Nous verrons aussi que deux des trois points en question, divisent harmoniquement les segmens formés sur la droite qui les joint 1.o par les deux axes de symptose qui passent par le troisième point ; 2.o par les deux centres d’homologie qui leur correspondent ; 3.o par chacune des deux coniques proposées ; et, en général, par toute conique qui passerait par les quatre points d’intersection réels ou imaginaires de ces deux courbes[1].

GÉOMÉTRIE DE SITUATION.

Note sur une inadvertance grave, commise à
la pag. 336 du précédent volume ;

Par M. Gergonne.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈


Soit qu’on assujettisse une courbe plane à passer par un point donné ou qu’on exige qu’elle touche une droite donnée, il n’en résulte jamais qu’une condition unique, propre seulement à déterminer un des coefficiens de son équation ; et si l’on assujettit à la

  1. Les corrections moins importantes sont indiquées dans l’errata du précédent volume.
    J. D. G.