Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/80

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Deux angles trièdres Supplémentaires l’un de l’autre ayant même sommet,

Les plans qui contiennent leurs arêtes correspondantes se coupenî tous trois suivant une même droite.

Les droites suivant lesquelles se coupent les plans des faces correspondantes sont toutes trois dans un même plan.

Et ce plan et cette droite sont perpendiculaires l’un à l’autre.

Supposons que, dans le théorème (7), la surface du second ordre soit une surface conique, de même sommet que l’angle triédre, et soit mené un plan transversal quelconque ; ce plan coupera la surface conique suivant une ligne du second ordre et l’angle trièdre suivant un triangle ; il coupera en outre les droites conjuguées aux trois faces de l’angle trièdre en trois points qui seront, par rapport à la courbe, les pôles des trois côtés du triangle ; il coupera enfin les plans conjugués aux arêtes suivant trois droites qui seront, par rapport à la même courbe, les polaires des sommets du triangle ; on aura donc ce théorème de géométrie plane :

9. Un triangle et une ligne du second ordre étant situés dans un même plan,

Les droites qui joignent les sommets du triangle aux pôles des côtés respectivement opposés se coupent toutes trois au même point.

Les points de concours des directions des côtés du triangle et des polaires des sommets respectivement opposés appartiennent tous trois à une même droite.

Et cette droite et ce point sont polaires l’un de l’autre.

Ce théorème donne naissance à plusieurs autres.

Si, par exemple, le triangle est inscrit ou circonscrit à la courbe, on retombe sur le théorème (1) qui n’est ainsi qu’un cas particulier de celui-ci.

Si l’un des sommets du triangle est au centre de la courbe, on obtient ce théorème :

10. Les droites menées par les sommets d’un triangle, paral-