Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/134

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26. Si donc l’on sait seulement déterminer le plus petit dividende commun à deux nombres proposés, on pourra toujours réduire à un de moins tant de nombres qu’on voudra, dont on aura à chercher le plus petit dividende commun ; on pourra donc, de proche en proche, réduire ces nombres à deux seulement.

27. THÉORÈME. Le quouent de la division du produit de deux nombres par leur plus grand diviseur commun est leur plus petit dividende commun.

Démonstration. Soient et deux nombres dont soit le plus grand diviseur commun ; il s’agit de prouver que, si l’on a sera le plus petit dividende commun aux deux nombres et

Soient, en effet, et les quotiens qu’on obtient respectivement en divisant et par ces quotiens seront (12) premiers entre eux et l’on aura

d’où

on aura donc et, par suite,

les quotiens qu’on obtient en divisant tour à tour, par et sont donc premiers entre eux ; est donc (21), comme nous l’avions annoncé, leur plus petit dividende commun.

28. Si donc l’on sait seulement déterminer le plus grand diviseur commun à deux nombres proposés, on saura aussi déterminer le plus peîft dividende commun à ces deux nombres.

29. THÉORÈME. Le plus grand diviseur commun au plus petit de deux nombres et au reste de leur division, est aussi le plus grand diviseur commun à ces deux nombres.

Démonstration. Soient et ces deux nombres, le plus petit, le quotient et le reste de leur division. Il s’agit de prouver que, si est le plus grand diviseur commun à et ce sera aussi le plus grand diviseur commun à et