Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/18

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sont, en général ; incompatibles.

Alors l’équation (4) se réduit à

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Or, si l’on veut ne considérer qu’un fort petit arc s’étendant très-peu départ et d’autre de l’origine des et , pour tous les points de cet arc, et seront de fort petites quantités ; de sorte qu’on pourra, sans erreur sensible, faire abstraction des termes de plus de deux dimensions en et , dans le second membre de l’équation (33). On peut donc dire que, pour l’arc dont il s’agit, l’équation sera sensiblement

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et représentera d’autant plus approximativement l’arc de courbe, que cet arc sera plus petit, puisqu’alors les termes négligés en auront des valeurs d’autant moindres ; elle exprimera donc rigoureusement l’arc dont il s’agit, lorsqu’il se réduira à l’origine des et c’est-à-dire au point .

Or, l’équation (34) exprime deux droites qui se coupent, deux