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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/354

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les écrire ainsi (7dix.), et les placer à la droite ou à la gauche du nombre des unités. Il nous restera alors à exprimer le nombre des tas de cent grains de blé.

Nous pourrons semblablement réunir ces derniers dix par dix ; pour en former de nouveaux tas de dix fois cent ou mille grains de blé, c’est-à-dire, des unités du quatrième ordre. Lorsque nous en aurons fait ainsi le plus grand nombre possible, s’il nous reste des tas de cent grains de blé, ils seront en moindre nombre que dix, et conséquemment leur nombre sera exprimable par quelqu’un de nos neuf chiffres. Supposons, pour fixer les idées, qu’il en reste quatre ; nous écrirons, par abréviation, à la droite ou à la gauche des deux autres nombres déjà écrits, (4cent.), et il restera à noter le nombre des tas de mille grains de blé.

En continuant de réunir ainsi, dix par dix, les tas de l’ordre le plus élevé, pour en former de nouveau d’un ordre supérieur, et en notant chaque fois le nombre des tas restant du premier de ces deux ordres, on parviendra finalement à des tas de l’autre ordre tellement considérables qu’ils se trouveront en moindre nombre que dix ; de sorte qu’il deviendra impossible de pousser l’opération plus avant. Autant pour en finir que pour fixer les idées, supposons qu’il en arrive ainsi pour les tas de mille grains de blé, et que ces tas soient seulement au nombre de six, on écrira, par abréviation, (6mille), que l’on placera à la droite ou à la gauche des trois nombres déjà écrits ; et le problème sera ainsi résolu.

On pourra donc écrire le nombre de grains de blé qu’il s’agissait d’exprimer en chiffres de la manière suivante :

6.mille., 4.cent., 7.dix., 3.unit.

et l’on conçoit que, tant qu’on fera accompagner ainsi chaque