Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1831-1832, Tome 22.djvu/25

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au lieu que la longueur varie de l’une à l’autre. On fera donc alors et

xiii. Deuxième cas. Cette forme d’équation est très-appropriée au deuxième cas où Elle montre manifestement comment cette hypothèse se lie à la précédente. En effet, à mesure que diminue et se rapproche de zéro, le nombre diminue de son côté et devient infiniment petit. On a donc à la limite et

C’est l’équation de la spirale hyperbolique dont l’asymptote est toujours éloignée du centre de la distance comme pour toutes les courbes comprises quel que soit dans l’équation générale

La spirale hyperbolique fait une infinité de circonvolutions avant qu’on ait et, en tenant compte des valeurs négatives de on trouve une autre branche de même asymptote, dont la combinaison avec la première engendre une infinité de nœuds.

Néanmoins la formule

que nous avons trouvée dans le numéro précédent pour exprimer le temps employé à parcourir un arc de la courbe, donne, quand