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DE SOLEIL.

employés jusqu’ici, on pourra prendre le côté pour le plan de l’écliptique, le troisième sommet pour le pôle de ce plan, et le sommet pour le lieu apparent du soleil, vu du centre de la terre, qui est le même que celui de l’orthoèdre. Prolongeant le côté jusqu’au point d’aries qui est ici désigné par et menant sur la surface de la sphère l’arc faisant avec un angle égal à l’obliquité de l’écliptique, le grand cercle dont fait partie pourra représenter l’équateur. Il ne restera donc plus qu’à prendre l’arc égal à un quart de circonférence, et assigner la position du point pôle de cet arc, pour avoir, dans le nouvel orthoèdre le représentant du nouveau système de coordonnées que nous avons désigné d’avance par les lettres majuscules

25. Soit, l’obliquité de l’écliptique, et \alpha l’arc longitude du soleil au moment de l’observation. Menons des trois sommets de l’un des deux orthoèdres aux trois sommets de l’autre des arcs de grands cercles, qui ne sont pas exprimés dans la figure, mais qu’il est aisé d’imaginer ; on aura

26. En vertu du n.o 24, on aura, pour nos deux orthoèdres

Reste donc à passer, avec facilité, de l’un de nos deux systèmes de coordonnées à l’autre ; ce qui sera l’objet du théorème suivant :

27. THÉORÈME. Désignant par les coordonnées d’un point quelconque d’une surface sphérique, et par celles d’un autre point quelconque de la même surface ; le cosinus de