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Page:Annales de pomologie belge et étrangère - 1.djvu/236

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Pêche belle bausse.


Cette pêche, qui n’est pas autre chose qu’une Grosse Mignonne perfectionnée, porte le nom du cultivateur de Montreuil, qui a fixé cette amélioration, qu’il aura, sans doute, observée le premier, en la propageant par la greffe.

L’arbre, comme celui de la Grosse Mignonne, est très-vigoureux et très-fertile. Les feuilles et les fleurs sont en tout semblables à celles de la Grosse Mignonne hâtive. Le fruit, qui a à peu près la même hauteur que celui de cette dernière variété, est plus haut que large. La peau, couverte d’un duvet blanc, est d’un jaune légèrement verdâtre, pointillée de pourpre et entièrement couverte de cette couleur du côté du soleil ; elle se détache parfaitement. La chair, qui se sépare bien du noyau, est, comme celui-ci, semblable à la chair et au noyau de la Grosse Mignonne hâtive. Dans les années pluvieuses, le sillon qui divise la pêche est sujet à se fendre, ce qui est un inconvénient.

Ce fruit est de première qualité et mûrit dans la première quinzaine de septembre ; ce qui le distingue encore considérablement de la Grosse Mignonne hâtive.

L. de Bavay.