Page:Annales de pomologie belge et étrangère - 1.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dernière, le plus grand diamètre est situé vers le milieu de la hauteur, comme on le voit dans la figure ci-après. (Fig. 12.)

La forme en quenouille, assez commune encore dans quelques pépinières, présente de graves inconvénients et doit être définitivement proscrite.


Fig. 12.

RAMEAU. (Voy. bourgeon.)

RAPPROCHEMENT, RAVALEMENT, RECEPAGE. Rapprocher, c’est tailler sur le bois des années antérieures ; et de la sorte la taille se rapproche de l’axe ou centre de l’arbre.

Ravaler est une opération plus énergique. On supprime toutes les branches, de manière à former une nouvelle charpente.

Receper, c’est couper tout l’arbre près du collet.

RÉCEPTACLE. Fond du calice.

RÉNIFORME. Ayant la forme d’un rein. Les glandes réniformes des feuilles de certains pêchers sont l’un des caractères qui servent à les classer. (Voy. glande.)

RUGUEUX. Se dit de tout objet à surface raboteuse et comme ridée.

SARCOCARPE. (Voy. chair.)

SARMENTS. Se dit des rameaux de la vigne en général. On les nomme broches, quand ils ont reçu plus d’une taille.

SCABRE. Rude au toucher, parsemé de petites aspérités.

SCUTELLIFORME (feuille). Qui a la forme d’un bouclier.

SÉPALES. Folioles composant un calice ; c’est le synonyme de divisions. (Voy. calice.)

SERRETÉE. Diminutif serrulée (feuille). Dentée en scie. Qui a les dents tournées vers la pointe de la feuille. On dit aussi dans le même sens serrature des feuilles.

Il faut dire feuilles dentées, si, au contraire, les découpures sont régulières, et présentent leurs deux cotés égaux en longueur et en inclinaison.

SOUS, SUB. Préposition employée comme diminutif et qui équivaut à presque ou à un peu. Ainsi l’on dit : sous-cordiforme, qui est presque en forme de cœur ; sub-acide, qui est un peu acide.

SOUS-YEUX. Ce sont des yeux supplémentaires que la nature tient en réserve à la base de chaque œil et de chaque rameau, et qui ne se développent ordinairement qu’alors qu’un accident est arrivé à l’œil principal ou quand l’art les y contraint. (Voy. empatement.)

SPONGIOLES. (Voy. chevelu.)

STIGMATE. (Voy. pistil.)

STIPULES. On désigne ainsi certains appendices foliacés (petites feuilles), qui se trouvent à la base du pétiole des feuilles.

STOLONIFÈRE. Qui pousse des stolons par le pied.

STOLONS. (Voy. coulants.)

STOMATES. Pores ou petits orifices des feuilles, par lesquels s’opère l’absorption et l’exhalation des fluides contenus dans l’air et servant à la nutrition du végétal.

STRIES. Sortes de petites cannelures latérales à la base du gemme ; petites lignes creuses d’une longueur très-variable, et communément de la largeur d’un trait de plume. On les voit, sur l’écorce de certaines variétés d’arbres, prenant naissance à la base du gemme, et se prolongeant en descendant vers la base du rameau.

SUPPORT. On désigne sous ce nom, en pomologie, la partie à laquelle le pédoncule est attaché directement, et qui part de la lambourde, dont elle forme ainsi l’extrémité.

TOMENTEUX. Couvert de poils courts et serrés.

TRAÇANTES (racines). Voy. pivotantes.

TREILLE. Ce terme s’applique non-seulement aux berceaux recouverts de vignes, mais encore aux ceps élevés contre un mur, etc.

TROCHET. Bouquet de fleurs ou de fruits partant du même point.

TROGNON. Centre parcheminé d’une pomme ou poire. Partie interne du péricarpe qui contient les semences ou pepins. (Voy. loge.)

TURBINÉ. En forme de toupie (en latin turbo) ou de cône court et renversé. Se dit d’un fruit un peu plus haut que large, ayant son plus grand diamètre vers le sommet (ou calice), et se terminant en pointe plus ou moins obtuse vers la base (ou pédoncule).