Page:Annales de pomologie belge et étrangère - 4.djvu/203

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d’une saveur des plus agréables, ayant la plus grande analogie avec celle du fruit de l’amandier.

C’est une poire de toute première qualité, dont la maturité a lieu en octobre.

L’arbre, vigoureux et très-fertile, se comporte bien en pyramide sur franc ou sur coignassier et en haut-vent ; lorsqu’il est placé en espalier au levant ou au couchant, son fruit devient aussi gros qu’un Beurré Bosc.

Ses branches à fruits sont longues, grêles, jaune-noisette dans leur jeunesse, grises ensuite.

Les supports sont grêles, gris, ridés à leur base ; légèrement renflés, lisses, bruns à leur sommet.

Le bouton à fleur est petit, arrondi, aigu, brun noir.

Les jeunes rameaux sont assez longs, arqués, de grosseur moyenne, flexueux et légèrement stries ; l’épiderme, brun-noisette, un peu rougeâtre du côté du soleil, est ponctué de nombreuses lenticelles, très-petites, rousses, ovales, concaves.

Le gemme est assez gros, ovale, aigu, brun noir, fortement lavé de gris cendré, apprimé à sa base, écarte à son sommet, et porté sur un renflement notable du bois.

Les mérithalles sont assez longs.

Les feuilles sur les rameaux sont assez grandes, ovales pointues, arquées ondulées, à bords un peu relevés ; leur serrature est large, irrégulière et arrondie ; le pétiole qui la supporte est gros, long de 3 centimètres, largement canaliculé, vert clair ombre de rouge. Sur lambourdes les feuilles sont grandes, planes, d’un beau vert luisant ; leur serrature est fine, régulière, et leur pétiole, long de 5 centimètres, est grêle, vert-jaunâtre.

Les stipules sont linéaires.

Alexandre Bivort.