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Page:Annales de pomologie belge et étrangère - 8.djvu/123

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Le pédoncule, long de 16 à 20 millimètres, assez gros, ligneux, est placé dans une cavité étroite, arrondie.

La chair est jaune, verdâtre, rayonnée, ferme, juteuse et d’une saveur sucrée et riche.

Le noyau, ovale, aplati, obtus à la base, pointu au sommet, se sépare très-bien de la chair et n’en retient que de légers filaments ; les faces sont rugueuses et les arêtes dorsales largement marquées.

L’arbre, d’une vigueur moyenne, se conduit facilement en pyramide et en espalier ; son bois, d’une nuance gris-brun, paraît assez solide pour le classer comme variété de haut-vent, d’autant plus que nous n’avons jamais remarqué de fruits fendillés par la pluie.

Les rameaux sont lisses, rougeâtres, les gemmes très-rapprochés.

Les feuilles, ovales, allongées, assez étroites, se terminent en pointes et sont aussi très-rétrécies vers le pétiole ; elles varient de longueur de 10 à 12 centimètres sur 5 de large au milieu ; elles sont lisses au-dessus, légèrement cotonneuses en dessous.

Le pétiole, long, canaliculé, est pourvu de deux petites glandes à sa jonction avec la feuille.

A. Royer.