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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

cinq cents élèves, devient le disciple de Çâkya. Le fils de Kena, lui aussi, après avoir donné à dîner à Çâkya et à ses disciples, entre dans leur ordre religieux avec ses élèves. — À qui Çâkya confie la garde de ces jeunes élèves pour leur instruction ; qualités qu’ils obtiennent en peu de temps (folio 62).

Feuille 64 à 71. — Éloge des qualités de Çâkya par Kenahi-bu (folio 71). Histoire de deux moines (ou religieux) le père et le fils, anciennement barbiers, à Kâçi.

Feuille 72. — Çâkya va de Gyad-yul à Sdig-can ; il est invité et hébergé publiquement conformément aux mesures adoptées préalablement à son égard par les citoyens.

Feuille 74-75. — Récit de plusieurs réceptions faites à Çâkya et à ses disciples (folio 76). Histoire d’un homme mordu par un serpent ; comment il est guéri. Le Vidya-Mantra est aussi appliqué, (il semble consister en mots sanscrits significatifs) ; il occupe trois lignes ; récit de fables anciennes appliquées aux circonstances présentes.

Feuille 78. — Ici finit le sujet des médicaments et commence celui des vêtements des prêtres.

VII. Histoire de Dum-bu, ministre (d’État) et de son roi Hphaqs Sky’es-po à Lus-Hphags ; (sk. Videha). Dum-bu s’enfuit à Yangs-pa-can (Vaiçâlî) et s’y établit. Il commence par refuser de donner son avis dans l’assemblée du peuple, mais ensuite il rend de grands services par ses sages conseils.

Feuille 80 à 83. — Trois tribus de Licavyi à Yangs-pa-can ; interdiction de mariage entre les diverses tribus. Dum-bu, dont il vient d’être question, y devient le tribun principal (Sde-Dpon), et à sa mort son second fils lui succède ; — l’aîné se retire à Râjagṛha en Magadha, près de Bimbasâra. Le roi épouse, sur sa recommandation, la fille de son frère à Yangs-pa-can[1].

Feuille 87. — Histoire de Amra-skyong-ma, célèbre fille publique de Yangs-pa-can (folio 90 à 92). Amours de bimbasâra avec elle ; il en naît un fils qui est plus tard envoyé au roi à Râjagṛha ; on lui donne le nom Gjon-nu Hjigs med (« L’intrépide jeune homme »).

Folio 87. — Bimbasâra commet adultère avec la femme d’un des principaux marchands de Râjagṛha. Circonstances de cet adultère ; il en naît un

  1. C’est-à-dire que le roi de Magadha épouse la fille du second fils de Dumbu. (L. F.)