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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
nant la description des châtiments et des récompenses d’outre-tombe ; publié et traduit par Haug, Hôshangjì et West[1].
6o Le Shikand gûmànik, livre de polémique contre les religions et les sectes étrangères ; publié en texte pazend avec traduction sanscrite par le Dastùr Hôshangjì, en traduction anglaise par M. West[2].
7o Le Saddar, Manuel du bon Mazdéen, traduit par M. West[3].
8o Le Shàyast là Shàyast, ouvrage de casuistique, du genre des Rivâyats. Traduit par M. West (Pahlavi Texts, I) ; texte inédit.
9o Le Grand Bundahish, version nouvelle du Bundahish, découverte par Herbad Tahmuras, dont la Vulgate, traduite par Anquetil et publiée par Westergaard et Justi, est un abrégé très réduit. Là où le Grand Bundahish et la Vulgate sont d’accord, je renvoie à la traduction de M. West (Pahlavi Texts, I). Dans les parties inédites, je cite d’après une copie que je dois à l’amitié de M. Tahmuras.


II. Dans la littérature persane et arabe nos deux sources principales (cf. p. xliii) sont :
1o Les Rivâyats, recueils de pièces traditionnelles relatives à toutes les questions de religion. La collection la plus considérable à notre disposition est le Grand Rivâyat, rapporté par Anquetil (no 46 du Supplément persan). Je me suis aussi servi d’un Rivâyat qui m’a été donné par M. Jamshedji Mervanji Antya (il est désigné sous le titre Rivâyat J. D.).
2o Albîrûni (The Chronology of ancient nations)[4] contient des renseigne-


  1. The Book of Arda Viraf,… Gosht-i Fryano and Hadokht-Nask ; Bombay-London ; 1872, vol. in-8o .
  2. Shikand-gûmànîk vijâr, the Pazand-Sanskrit text, edited… by Hôshang Dastùr Jâmàspji and E. W. West ; Bombay, Government central Book Depot, 1887, vol. in-8o . — M. West l’a traduit dans les Pahlavi Texts, III.
  3. Traduit par M. West dans les Pahlavi Texts, III ; le Saddar est le premier texte zoroastrien qui ait été publié : dès 1700, Hyde publia, d’une façon très imparfaite, la version métrique d’Iràn Shàh, fils de Malik Shàh, composée en 1495. Le texte le plus ancien est un texte en prose, encore inédit, qui nous est conservé dans un manuscrit en caractères zends avec traduction gujratie, écrit en 1575 ; c’est le texte qui sert de base à la traduction de M. West. Les citations que je donne sont tirées d’un manuscrit de même nature, daté de 1659, que je dois à l’amitié de M. Edalji Kersaspji Antya, professeur au Madressa zoroastrien de Sir Jamshedji Jijibhoy.
  4. Publié et traduit par Dr Sachau, Londres, Allen, 1879.