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Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/298

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


en chef des armées d’Iran ; Àdar Burzîn Mihr est préposé aux laboureurs 3[1].

L’Avesla ne donne pas les noms correspondants ; mais il n’en connaît pas moins ces trois sortes de feu et dans l’invocation du Sîrôza consacrée à Atar, il en donne une sorte de classification anonyme :


A Atar, fils d’Ahura Mazda ;

à la Gloire et au Bonheur, créés par Mazda ;
à la Gloire des Aryas, créée par Mazda ;
à la redoutable Gloire desKavis, créée par Mazda.


A Atar, fils d’Ahura Mazda,

au roi Husravah ;
au mont Âsnavant, créé par Mazda ;
au lac Caêcasta, créé par Mazda ;
à la Gloire des Kavis, créée par Mazda.


A Âtar, fils d’Ahura Mazda ;

au mont Raêvant, créé par Mazda ;
à la Gloire desKavis, créée par Mazda.


Cette invocation à Âtar, trois fois répétée, vise en réalité trois Âtars différents, dont le caractère spécial est établi pour chacun d’eux et par la tradition et dans le texte même par les invocations particulières qui suivent la formule initiale.

Dans la première invocation il s’agit, dit Nériosengh, du « feu Adaraphrâ, qui a pour objet la science des docteurs : car c’est lui qui fait les docteurs savants et habiles ; c’est aussi lui qui lutta avec Zohâk » 4[2]. Dans la seconde il

  1. 3. ---------------- ------ - ---- ---------- ----------- (lire ------ (?) ou goshâvarzân (?), de gaush verezyant). — Grand Rivâyat, p. 118.
  2. 4. ayam agnir Adaraplirâ nâma : asya kàryam âcaryavidyâ, idam kila tasmin paxe âcâryâs jnânavantas kriyâvantaçca bhavanti prabhâvenâsya ; tathâ sa yas samam Dahâkena prativâdam akarot (Nériosengh, éd. Spiegel, ad Y. XXII, 30 ; corrigé d’après Fonds Burnouf, n° 5, p. 50).