Page:Annales du Musée Guimet, Bibliothèque d’études, tome 12-13.djvu/206

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teurs de la vertu ». En 1409, il fonda le monastère de Galdan[1], métropole de sa secte, et successivement, à quelques années d’intervalle, ceux de Séra et de Dépoung[2]. Il mourut à Galdan en 1417 ou 1419[3], à l’âge de soixante-trois ans,
Tsongkhapa.
léguant le pontificat de la secte Gélougpa à son neveu et principal disciple, Gédoun-Groub[4]. Son âme monta au ciel Touchita[5], où il trône avec Nâgârdjouna aux côtés du futur Bouddha Maitréya, ascension glorieuse dont on commémore le souvenir par la fête des Lampes, le 20 ou 25 octobre. Ses restes mortels sont conservés pieusement au monastère de Galdan où on les adore comme reliques et lui-même reçoit un culte de vénération sous le nom divin de Jampal Nyingpo. On lui attribue la paternité de nombreux traités et commentaires dont les quatre principaux, canoniques pour la secte Gélougpa, sont intitulés Bodhimour, Tarnim-mour, Altanarike et Lamrim[6].

  1. Dgah-ldan.
  2. Hbras-spungs.
  3. Sarat Chandra Dâs donne la date de 1429, qui paraît tardive.
  4. Dge-ldun grub-pa.
  5. Tusita, résidence des Bodhisattvas.
  6. Sarat Chandra Dâs, Life and Legend of Tsong-Kha-pa (Journ. of the As. Soc. of Bengal, 1882, p. 53 et suiv.).