Page:Annales du Musée Guimet, Bibliothèque d’études, tome 12-13.djvu/216

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Vairotchana[1] fait le geste de « tourner la Roue de la Loi[2] » (l’index de la main droite touchant les doigts de la main gauche) ; Akchobhya, le geste de « Prise à témoignage[3] » (la main droite pendante reposant sur le genou droit) ; Ratna-Sambhava, le geste de charité[4] (le bras droit étendu et la main ouverte dirigée vers la terre, comme pour attirer à lui les êtres) ; Amitâbha, le geste de « Méditation[5] »


Od-dpag-med.

Don-yod hgroub-pa.

(les deux mains reposant l’une sur l’autre, les paumes en dessus), Amogha-Siddhi, celui « d’intrépidité[6] » (le bras levé, la main présentée ouverte, les doigts dirigés en haut).

Sous leur forme mystique, on leur donne une couronne à

  1. Pour plus de facilité nous désignerons désormais les Rigs-lnga par leurs noms sanscrits.
  2. C’os-hk’or-bsk’or ; sc. Dharmacakra.
  3. Sa-ngon. Ce fut le geste de Çâkyamouni lorsqu’il appela la déesse de la terre à témoigner contre Mâra.
  4. Mc’og-sbyin.
  5. Mnyam-bz’ag.
  6. C’os-hc’ad.