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annales du musée guimet

ble l)le, rt il voitdivris tivsors de jiirrros précieuses. Il se dit alnr.s on liii-iiir’uie : « Elle est p’rande assiivénient cette excellence dcrnctivité et de l’initiative.’ ; aussi veux-ji.’ désoiinnis me livrer à l’activité dans une grande mesure. »

Lui donc s’étant fait annoncer coniun’ chef de caravane par une proclamation à son de cloclu.’ dans Çràvasti. descendit six fois sur FOcéan, puis, ayant amassé, par d’heureux voyages, de pi’andes quantités de pierres précii’uses, il nourrit dans sa demeure Bhaga’at avec l’assemblée de ses auditeurs. Puis il tit un vceu pour la Bodhi ])arfaite au-dessus de^ laquelle il n’y a rien.

Alors Bhagavat, connaissant à l’égard du jeune garçon paresseux la succession des causes et la successions des actes, fit voir h- sourire.

Or c’est la règle quand les Buddhas rient (19)… Rire des Buddhas ; — Prédiction de la Bodhi…

« Cet enfant paresseux, Ananda, sera, dans le monde, sous le nom d’Atibalaviryaparâkrama, un parfait et accompli Buddha… »

Voici donc, Bhixus,… (3) Le culte du maître…

Ainsi parla Bhagavat… (2).

Rapprochements et remarques

I. Le premier texte de Ratna -Avadâna-Mâlâ (fol. 1-12) correspond au troisième récit de l’Avadâna-Çataka. il porte cet intitulé : Kauçidyaviryotsâhana (effort pour rendre l’énergie à un paresseux eu pour changer la pares^ ;e en activité). En voici l’analyse : Longue description du Buddha résidant à Çrâvasti. — Plainte.s du Çrèsthi sur son défaut de paternité. Conseils de ses parents, prières aux dieux. — Naissance de Nanda. Son échication, son caractère (décrit comme dans l’Avadâna-Çataka). Le père va trouver Purana ; entretien de ces deux personnages. Les Tirtliikas viennent voir Nanda, qui reste indifférent et pleure qiiand ils lui adressent la parole : ses larmes les mettent en fuite. — Long sermon (40 vers) du Buddha à Nanda sur la paresse et l’activité. — Conversion de l’enfant qui reçoit du Buddha un bâton, le coupe et voit, par suite de cet acte, sa maison remplie de pierreries (les termes de l’Avadàna-Çataka sont repi’oduits presque textuellement). Premier voyage de Nanda qui, à son retour, va avec ses compagnons offrir des pierreries au Buddha et l’honorer. 11 rc’pèle cette action à la suite de ses cinq autres voyages (il n’est pas question de nourrir le Buddha, comme dans l’Avadàna-Çataka). Après le sixième voyage, virii nnur In Bodlii, rire et prédiction du Buddha. II. Si le .■<cinj(in du Buddha snr la paresse et l’activité était puisé à une soui’ce canonique, ce texte présenterait un intérêt particulier : mais rien ne prouve qu’il en soit ainsi. Néanniiiins. si l’un trouvait quelque Sùtra sur ci> sujet, il serait bon d’en rapprocher