dhyas couverts de forêts de hintâlas (phœnix paludosa) et de tâlis (corypha taliera) que dévaste la trompe de l’éléphant, s’inclinent devant vous ; les mers, où les colliers de perles semblent versés par des urnes de cristal, élèvent leurs flots comme des mains pour vous rendre honneur ; et les grands fleuves aux eaux pures et larges dans lesquelles glissent joyeusement des hôtes nombreux, célèbrent eu quelque sorte votre gloire.
105. — L’auteur a achevé en ce qui concerne les mètres composés de pâdas semblables ; il va décrire ceux dans lesquels les pâdas sont tous dissemblables entre eux et ceux où ils ne sont qu’à demi semblables (ou ne sont semblables que par paires).
106. — On appelle vers dissemblables ceux où chacun des pâdas qui en forment l’ensemble se rapportent à un mètre différent.
107. — Les mètres à demi semblables sont ceux où se trouvent deux pâdas semblables, séparés l’un de l’autre par deux pâdas également semblables entre eux (mais ditférents des premiers). — Répétition delà définition dos mètres dissemblables.
108. — Un pâda est dit long ou bref selon ([uïl commence par une voyelle longue ou brève. Un mètre à demi semblable se compose de deux paires de pâdas dissemblables entre eux (dans chaque paire)[1].
109. — Dans un mètre du genre de ceux appelés semblables, quand un pâda est déterminé, le mètre lui-même est déterminé ; un mètre dissemblable n’est déterminé qu’au moyen de la détermination de tous les pâdas qui lo composent ; enfin un mètre à demi semblable exige pour être déterminé que deux des pâdas (consécutifs) dont il est composé le soient eux-mêmes.
110. — L’auteur a décrit les différentes sortes de mètres semblables ; il va passer à la détermination des mètres dissemblables, en indiquant les groupes trisyllabiques qui les composent.
- ↑ Je ne vois pas d’autre interprétation adonner du premier hémistiche de ce vers, sans toutefois être absolument sûr du sens.