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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

125-126. — 2° Un molosse, un anapeste (?) et deux longues au premier pâda ; un bacchius, un anapeste, une brève et une longue au second ; un crétique, un dactyle, une brève et une longue au troisième ; un bacchius, un crétique^^1, une brève et une longue au dernier^^2.

- - - 1 ... I - . . I . ‖ . . . I . . . I . . . i .

- - . I . - . I . - . I . . ‖ . . . I . . . I . . . 1 . - . I .
127.-128. UDGATÂ

1er pâda : un anapeste, un amphibraque, un anapeste et une brève ;

2e pâda : un tribraque, un anapeste, un amphibraque et une longue ;

3e pâda : un dactyle, un tribraque, un amphibraque, une brève et une longue ;

4e pâda : une double dipodie d’anapestes et d’amphibraques et une longue^^3 ;

- - - 1 ... I - . . I . ‖ . . . I . . . I . . . i .

- - . I . - . I . - . I . . ‖ . . . I . . . I . . . 1 . - . I .
129.-130. LALITA

1er et 2e pâdas : même mesure que pour l’udgatâ ; 3e pâda : deux tribraques et deux anapestes ; 4e pâda : même mesure encore que pour l’udgatâ^^4.

- - - 1 ... I - . . I . ‖ . . . I . . . I . . . i .

- - . I . - . I . - . I . . ‖ . . . I . . . I . . . 1 . - . I .

131. — Tous ces mètres se rapportent au type de l’anushṭubh dont tous les pâdas sont dissemblables^^5. La dissimilitude (entre les pâdas d’un même vers) est de deux sortes : elle peut résulter de la disposition des groupes trisyllabiques et de la mesure de chaque syllabe (considérée d’une manière indépendante.)

1 Ou peut-être un anapeste.

2 Ce mètre n’est décrit ni par Colebr. ni dans les Ind. Stud., du moins au chapitre des vishamavritas.

3 Cf. Chandom., p. 48 ; Colebr. ii, 118 et 146 ; Ind. Stiid., viii. 352.

4 Cf. Chandom., p. 49 ; Colebr. ii, 146 ; Ind. Stud., viii, 354.

5 On se demande comment notre auteur peut ranger au type de l’anushṭubh des mètres comme l’udgatâ et le lalita dont les pâdas ont 11 (1er et 2e), 10 (3e) et 12 syllabes (4e). Il faut nécessairement admettre ou une généralisation trop compréhensive de sa part sous le titre générique d’anushṭubh, ou, ce que rien d’ailleurs n’autorise à croire, un déplacement de notre vers.