montre en public ; la ténuité du tissu est telle qu’elle semble nue. Défense est faite aux prêtresses d’accepter ou de porter des étoffes aussi fines.
Feuille 282. — Mention des 4 Vedas des brahmanes.
Feuilles 284-5. — Énumération de plusieurs termes spéciaux à différents arts mécaniques. — Défauts dans le corps d’une nonne. — Censure d’autres (nonnes).
Feuille 286. — Contes moraux sur la médisance secrète.
Feuille 302. — Énumération de plusieurs parties de la classe Dul-va.
Feuille 331. — Kun-tu-rgyu, « allant partout » (sk. Parivrajaka), donné comme identique à Grangs-can (Sk. Sâṅkhya).
Feuille 362. — Noms de plusieurs maladies. — Le reste du volume est rempli par des histoires relatives à la conduite des nonnes. — Plusieurs règles qu’il faut apprendre et observer. — La scène de tous ces récits est, en général, Mñan-yod (sk. Çrâvasti en Koçala).
Les cinq derniers volumes (marqués des lettres Ca, CHa, Ja, Ña et Ta ཅ ཆ ཇ ཉ ཏ de l’alphabet tibétain) ont été traduits du sanscrit en tibétain, premièrement (dans le ixe siècle par Jinamitra, pandit de Kâçmir, de la secte philosophique Vaïbhaṣika, et par Kluhi-rgyal-Mts’an Lotsava, ou interprète tibétain.
D’autres traducteurs sont aussi mentionnés.
60 livres, desquels le Xme volume en contient 17 en 324 feuilles et le XIme, 33 en 708 feuilles.
Ces volumes ont pour titre en tibétain : Hdul-va phran-ts’egs-kyi-Gji, sk. Vinaya Xudraka Vastu). « Menus détails sur la discipline religieuse[1]. »
Aussitôt après l’intitulé de ces deux volumes, le dixième, commence ainsi : « Adoration à celui qui sait tout ». Le sujet est alors exposé en trois stances
- ↑ On pourrait traduire : « le petit Vinaya ». (L. F.)